samedi 27 février 2016

Le tarin des aulnes (Spinus spinus), un grand fan des aulnes de l’étang de Luisant

Le Tarin des aulnes est une espèce de passereau de la famille des fringillidés au plumage vert-jaune.
Le tarin des aulnes en pleine dégustation à l’étang


Répartition à Luisant :
 ·                     En hiver il est surtout présent à l’étang 

Effectifs : 
·                     Plusieurs dizaines d’individus observés le 14 février 2016 à l’étang

Habitat et alimentation :
Il existe une belle colonie de Tarin des aulnes à Luisant. L'étang lui offre un habitat favorable car il est bordé d’aulnes.

C'est un très bon percheur,  la tête en bas,  il fait alors preuve d'une incroyable dextérité
 pour obtenir quelques graines qu'il trouve à l'extrémité d'une branche.
Il se nourrit de graines qu'il trouve dans les aulnes et passe rapidement d'arbre en arbre pour chercher sa nourriture.

Les aulnes sont  fréquents dans les zones humides, sur les berges, au bord des rivières où ils peuvent atteindre 25 à 30 mètres.




Les chatons mâles sont longs avec des écailles rougeâtres alors que les chatons femelles sont plus petits. Les fruits sont des petits cônes.





mercredi 24 février 2016

« Sciences participatives » : les citoyens impliqués

Les sciences participatives sont des programmes impliquant une participation citoyenne dans le cadre d’une démarche scientifique.

Trois objectifs :

  • Avoir des données sur la nature et la biodiversité pour étudier son état de santé
  • Produire des outils de sensibilisation et d’éducation à la nature et à la biodiversité
  • Former une communauté.

Je vous présente ici deux programmes très intéressants :

1. Birdlab 


Menée par Vigie-Nature du Muséum national d’Histoire naturelle en partenariat avec la LPO et AgroParisTech, ce programme permet de récolter des données précieuses sur le comportement de nourrissage des oiseaux en hiver.

Pour participer, il vous suffit de télécharger l’application gratuite et d’installer deux mangeoires identiques sur votre balcon ou dans votre jardin, les garnir de graines de tournesol et attendre que les oiseaux se posent.

Plus il y aura de parties réalisées, plus les scientifiques pourront comprendre la répartition des oiseaux communs dans les jardins en hiver et leur organisation pour se partager la nourriture. Alors à vos mangeoires et à vos smartphones !




2. Les sauvages de ma rue 




Les plantes urbaines sauvages ont désormais un observatoire : SAUVAGES DE MA RUE ! Cet observatoire se consacre à l'étude de la flore urbaine des villes de France.

Les scientifiques du muséum lancent un appel aux citadins pour observer la nature. Pas besoin d'être un expert pour participer, tout le monde peut devenir observateur !

Tela Botanica les accompagne dans cette démarche très simple : Participez : choisissez votre zone d'observation et observez ! 

Vous pourrez communiquer aux scientifiques vos données via l'application "Sauvages de ma rue - mobile" ou en ligne !
Disponible pour Androïd sur Google play
Disponible pour iPhone sur App Store

Dans le but de recenser l’ensemble des initiatives de sciences participatives sur le territoire durant l’année 2015, toutes les structures proposant des programmes de sciences participatives sont invitées à renseigner leur indicateur et à inscrire leur programme avant le 26 mars sur le site de nature France.


Par ailleurs, l’enregistrement des différents programmes permet de répertorier dans un même annuaire, l’ensemble des dispositifs de sciences participatives en France.

lundi 15 février 2016

Un jardin pour les oiseaux : haie gourmande

Si vous voulez attirer et protéger les oiseaux dans votre jardin, vous pouvez planter des haies à baies.
Ces garde-manger serviront de réserves de nourriture à l’automne et en hiver.

Très résistantes et esthétiques, ces haies offriront une multitude de fleurs au printemps


Pommier d'ornement (malus evereste),
 Luisant, jardin
Prunellier (prunus spinosa),
Luisant, jardin













Prunelles
et des baies colorées décoratives en hiver

Pommier d'ornement en hiver











Voici une sélection d’arbustes pour les oiseaux :
  1. Le sureau noir (Sambucus nigra) : cet arbuste magnifique donne des petits fruits consommés par des petits passereaux comme le troglodyte mignon ou le roitelet. Ce fruit participe activement à l’engraissement des petits migrateurs
  2. Le rosier rugueux (Rosa rugosa), le plus vigoureux et le plus rustique de tous les rosiers. Il donne des fruits qui sont appréciés des oiseaux
  3. Le pommier d'ornement  (Malus Evereste)  floraison blanche très décorative au printemps. Fructification en pommes miniatures jaune orange 
  4. Le prunellier (Prunus spinosa), un arbuste de très grande importance pour la faune
  5. Le troène  (Ligustrum vulgare), une vingtaine d'oiseaux consomment les baies (lorsqu'ils ne sont pas taillés au carré)
  6. Le viorne obier (Viburnum opulus) donne des fleurs blanches  qui s'épanouissent en mai-juin et donnent d'irrésistibles baies
  7. Le laurier-tin (Viburnum tinus L.) est un classique du jardin d'oiseaux
Des baies, Luisant, jardin

et aussi le fusain d'Europe  (Euonymus europaeus), l'aubépine (Crataegus) et le mahonia (Mahonia aquifolium)


Enfin, le lierre  (Hedera helix L.), n’est pas qu'une plante envahissante, elle peut former une très jolie haie qui offrira des fruits jusqu'à la fin de l'hiver et être une ressource alimentaire importante pour de nombreux oiseaux (merle, grive, corvidés…)



Le verdier raffole des rosiers rugueux,
Luisant, jardin

Le prunellier fera aussi le bonheur de cette merveille
 : le Flambé, Luisant, jardin












Comme le jardinier, les oiseaux apprécient également énormément les fruits mais ça c’est une autre histoire…

jeudi 4 février 2016

Le pic épeiche (dendrocopos major) : discret, magnifique et plutôt rare

Pic epeiche, Luisant

Répartition à Luisant :

  • Les espaces boisés

Effectifs : 

  • 2 individus observés le 31 janvier 2016

Habitat et alimentation :

  • Le pic épeiche apprécie particulièrement les espaces boisés de Luisant. 
  • Il capture des insectes sous les écorces et se nourrit également de baies et de graines.
Un insecte vivant (la larve) dans le bois mort :
 la Lucane et ses énormes mandibules, jardin de luisant
  • Les pics dépendent des insectes du bois mort pour 97 % de leur nourriture en hiver (source : Office National des Forêts).

  • Très farouche, son observation est très difficile et le prendre en photo est donc compliqué

mercredi 3 février 2016

Des cavités dangereuses pour les oiseaux

Même si de nombreuses anfractuosités sont idéales pour nidifier, d’autres cavités comme les poteaux creux (non obturés et installés en position verticale), les gaines d’aération, les conduits de cheminée ou les évacuations en tout genre, sont des pièges mortels pour des milliers d’animaux : oiseaux, petits mammifères, batraciens ou reptiles.


Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) et poteau - Rémi Collange/ ASPAS

En effet, les espèces cavernicoles à la recherche d’une cavité pour nicher (chevêche d’Athéna, effraie des clochers, mésange bleue, mésange charbonnière, choucas des tours, rougegorge familier, rougequeue noir…) mais également pour certains oiseaux des champs et des prairies qui utilisent les clôtures comme perchoir (Alouette des champs, Tarier pâtre, Bruant proyer, bergeronnettes…), peuvent tomber dans l’étroitesse d’un tuyau sans pouvoir déployer leurs ailes, ni s’agripper aux parois lisses pour en sortir. L’issue est toujours la même : l’animal piégé meurt de faim et d’épuisement.


L’ASPAS et la LPO ont réalisé un guide d’actions (problèmes et solutions) pour aider tout un chacun à supprimer ces cavités-piège. N’hésitez pas à le télécharger. Et parlez-en autour de vous.


Guide d'actions de l'ASPAS et la LPO